Commissaire-priseur en Martinique, Hélène Martin explique son métier

C’est un métier particulièrement exigeant et souvent mal connu du grand public. Hélène Martin, seule commissaire-priseur de Martinique, nous aide à faire la lumière sur sa profession. 

– Photo Jean-Albert Coopmann –

 

L’image que les gens se font du métier de commissaire-priseur est-elle conforme à la réalité ?

Hélène Martin : Je pense malheureusement que les gens ont parfois tendance à nous voir comme de simples vendeurs de voitures. S’il est vrai que nous vendons des véhicules, du mobilier, des objets, des bateaux ou encore des marques et brevets, nous sommes avant tout des connaisseurs d’objets d’art et de valeur.

Nous avons une véritable expertise acquise après de longues années d’études, perfectionnée par deux années de stage et validée, en ce qui me concerne, par un double examen : vendeuse volontaire de meubles aux enchères et commissaire-priseur judiciaire.

Le circuit de la vente aux enchères est-il bien développé en Martinique ?

Il est très peu exploité et c’est pour cette raison que j’ai créé le site web martinique-enchères. J’aimerais que les Martiniquais, en particulier la jeune génération, acquiert le réflexe « enchères » et qu’ils développent l’esprit chineur.

« Contrairement aux idées reçues, les ventes aux enchères, surtout en Martinique, sont très accessibles. On peut trouver des choses rares et authentiques à des prix abordables. »

C’est là tout l’intérêt de la vie insulaire : il y a parfois des petits trésors dans les maisons de famille.

Pouvez-vous nous en dire plus sur la procédure d’inventaire ?

La procédure d’inventaire peut concerner tous les types de biens, sauf immobiliers. Elle consiste à désigner une liste de choses et en estimer leur valeur.

Le comissaire-priseur intervient dans de nombreux cadres :

  • inventaires de stocks des entreprises
  • en valeur d’assurance
  • succession
  • mises sous tutelles ou sous curatelles

Dans ces 3 derniers cas, c’est d’ailleurs une obligation légale qui permet d’éviter les abus et de protéger les intérêts de la personne concernée. Il faut savoir que ces situations sont très fréquentes en Martinique.

Les commissaires-priseurs sont aussi là pour assurer un lien social

source: EWAG

Emission Martinique Premiere avec Béa

Emisssion Martinique Première avec Béa

Retour en images de l’emission de mardi 15 Octobre avec Béatrice Alpha sur @martiniquela1ere que l’on remercie puissance 1000 !

Un superbe moment de partage à réécouter en podcast
https://m.la1ere.francetvinfo.fr/martin…/emissions-radio/bea

 

Le Pont Des Amériques

La 1ere s’est tenue à Schoelcher, et c’etait ce jeudi.
Événement ouvert à tous.

Prochain rendez-vous : septembre 2019

 

 

🙏🏽 Un Grand Merci à toutes les personnes présentes hier soir lors de la première édition des « RAMA : Rencontres Autour du Marché de l’Art » avec pour thématiqu💸 “Investir et s’investir dans l’Art”🎨

Un fabuleux moment de partage qui nous a permis de mieux comprendre les enjeux et les spécificités du marché de l’art ainsi que les différents avantages fiscaux dont peuvent bénéficier les investisseurs, particuliers ou entreprises.

Nous remercions également les Partenaires pour leur préparation et leur accueil lors cet évènement :
– West Indies Productions (Sarah Boutière et Cedric L’hostis)
– Flashing LED (Calixte Arnaud)
– Mattsmatt-one Matts Matt

Et enfin nous remercions tout particulièrement les intervenants, mais surtout experts, d’avoir participé à ce premier évènement inédit en Martinique et que nous avons eu le plaisir d’accueillir :

– Mme Hélène MARTIN (Commissaire Priseur @Martinique Enchères)
– Maître Audrey NICOLAS Audrey Nicolas (Les Avocats Réunis Les Avocats Réunis)
– Mme Maeva CORTEZ (Gestionnaire de Patrimoine @Patrimonil)
– Mr Steven PRUDENT (Expert Comptable – Commissaire aux Comptes @CSP Expertise)

Rencontre autour du marché de l’art #RAMA1

Dans une villa en bord de mer ?
Venez partager avec nous ce nouveau rendez-vous :
?« RAMA : Rencontres Autour du Marché de l’Art »?

Découvrez l’Univers de l’Art Contemporain, ses opportunités et spécificités.

Des experts présents, à partir de 17:30, vous permettront de mieux comprendre les enjeux et la vitalité de ce domaine méconnu.

Au programme de 15h à 22h:

? Exposition des œuvres de l’artiste Olivier FONTEAU

? Interventions- Débats
« Investir et s’investir dans l’Art » animés par:

• Mme Hélène MARTIN, Commissaire Priseur
• Maître NICOLAS, Les Avocats Réunis
• Mr Steven PRUDENT, Expert Comptable – Commissaire aux Comptes
• Mme Maeva CORTEZ, Gestionnaire de Patrimoine

? Lectures poétiques du recueil de poésies et photographies « Piments Noirs » ?

Dégustez un ?Lambi grillé?, en savourant un cocktail… ?

Le chant des vagues rythmera l’ambiance « Caribbean Lounge » ??‍♀️???‍♂️

Alors n’hésitez pas à :

➡️ Réserver un salon pour passer un agréable moment avec vos ami-e-s les pieds dans le sable et la tête dans les étoiles ✨

☎️ Contact : 0696.161.161 ou le 0596.720.018

? Lieu: Première Villa sur la plage du Lido, Anse Colas, Schoelcher

⏱ Horaires : 15h – 22h

Vente Librairie Alexandre (Source RCI)

Une dizaine de clients s’est rendue ce vendredi matin à la vente aux enchères du stock de la Librairie Alexandre à Fort-de-France. De quoi trouver son bonheur.

Fondée par André Alexandre en 1910, la Librairie Alexandre a été liquidée en juin dernier et ce après 108 ans d’existence. Ce vendredi matin (23 novembre 2018), la vente aux enchères du stock de la librairie Alexandre à Fort-de-France a été lancée et va durer deux jours.

Une dizaine de clients a fait le déplacement afin de trouver leur bonheur.

Notre reportage :

Par Sullyvan Daphné avec Clara Vincent

Qui est Hélène Martin, la seule commissaire-priseur de Martinique ?

« Adjugé, vendu! » ponctué d’un coup de marteau, rituel devenu familier pour la jeune martiniquaise, unique commissaire-priseur de l’île. La trentenaire a pris ses fonctions, il y a un an seulement. Portrait d’une femme mue par le travail.

À 32 ans, Hélène Martin manie le marteau avec dextérité. Pourtant, elle n’est ni mécanicienne ni tailleur de pierre. La pimpante trentenaire est commissaire-priseur. La seule en Martinique. Une profession encore confidentielle dont les tâches restent mal connues. « Les gens ne retiennent que le mot commissaire et en déduisent immédiatement que je fais partie de la police » , s’amuse-t-elle. Pourtant, il n’est aucunement question de forces de l’ordre. Hélène dirige des ventes aux enchères publiques, soit à l’initiative d’un particulier, soit dans le cadre de procédures légales comme une liquidation judiciaire. Passionnée par son travail, Hélène pourrait en parler pendant des heures « si on ne (l)’arrête pas » . Neuf années d’études et deux ans de stage pour en arriver là.

(Ti Fox/France-Antilles)

« FREUD AURAIT UNE BONNE EXPLICATION »

Après avoir envisagé les carrières d’archéologue, d’égyptologue, de journaliste puis de diplomate, le déclic a vraiment lieu en première année de droit à l’UAG, pendant un cours d’institution judiciaire « particulièrement barbant » , au cours duquel le métier de commissaire-priseur est succinctement évoqué. Trop brièvement pour Hélène, qui décide d’en apprendre plus. Elle assiste alors à des ventes aux enchères en Martinique et en métropole. Sa vocation se forge. Mais son amour des vieilles choses naît très tôt, dès sa petite enfance. « Freud aurait une bonne explication » , explique-t-elle avec humour. À une centaine de kilomètres de Poitiers, sa ville natale, la fillette se rend tous les week-ends chez sa grand-mère en Vendée. Une mythologie familiale s’était construite autour de cette vieille demeure de 18 pièces. « Le parquet grinçait. Il y avait une âme dans chaque pièce. Peu d’objets décoraient la maison mais ils étaient beaux, précieux pécuniairement et sentimentalement » , se remémore-t-elle.

Arrivée à 6 ans en Martinique, elle se souvient que cette « vieillerie » lui avait manquée. Malgré cette once de nostalgie, Hélène raconte, sourire aux lèvres, ses souvenirs d’école en Martinique. Ses premières années au Lamentin, puis ses années lycée à Schoelcher. Après son bac, elle fréquente les bancs de l’UAG. Cinq ans plus tard, elle en ressort avec un master en droit. Mais ce diplôme ne suffit pas. Les aspirants commissaires-priseurs doivent avoir aussi une licence en histoire de l’art, un cursus qui ne figurait pas encore au programme de l’UAG. Mais Hélène est une bosseuse. Depuis ses 16 ans, il n’y a pas eu un été où elle n’a pas travaillé. « Je n’ai jamais connu un mois de vacances à ne rien faire. » Alors, pour financer ses études en métropole, Hélène va pendant un an cumuler les jobs : barmaid, secrétariat juridique, correspondante de presse entre autres. Une fois sa cagnotte amassée, l’étudiante s’envole pour Paris, direction la Sorbonne.

Hélène dirige des ventes aux enchères publiques, soit à l’initiative d’un particulier, soit dans le cadre de procédures légales comme une liquidation judiciaire. (Wilfrid Tereau/France-Antilles).

L’ÉCOLE DU LOUVRE POUR UN ENSEIGNEMENT PLUS SOLIDE

A l’issue de sa licence, elle va même rempiler pour une année supplémentaire. Un an à la prestigieuse Ecole du Louvre « pour un enseignement plus solide, plus encyclopédique » .

Malgré un parcours brillant, l’étudiante martiniquaise affronte quelques préjugés quant à la validité de son cursus ultra-marin. Elle raconte qu’en détaillant son CV, un recruteur repérant son master obtenu à l’UAG lui lance :« Qu’est-ce qu’elle est mignonne avec ses cocotiers! Ce sera non, merci » . « Un incident isolé » , tempère Hélène. D’autant plus que la jeune femme, sûre de sa formation, loue à la première occasion la qualité de l’enseignement de l’UAG. Cette anicroche n’empêche pas la tenace étudiante de poursuivre son parcours. Après avoir brillamment réussi son examen (20 admis sur 140 candidats), elle enchaîne deux années de stages entre Paris, Lille et le sud de la France. La stagiaire embrasse l’univers des enchères : de la vente de matériel à Lille aux objets d’art à la maison Cornettes de Saint-Cyr à Paris. La vie trépidante de la capitale, les vernissages, les expos à gogo ne retiennent pas la Martiniquaise. « Tout le monde court après l’argent mais personne ne prend le temps de vivre » , explique Hélène. Elle ne veut pas passer à côté de l’essentiel : sa famille, ses amis et son île. La jeune femme blonde aux joues constellées de taches de rousseurs aime rappeler que sa mère est martiniquaise, « née entre la commune du Vauclin et du Marin » . Elle saute donc sur l’occasion de saisir le poste laissé vacant depuis de nombreuses années de commissaire-priseur pour revenir au pays. En février 2017, elle prête serment en présence de ses parents. Puis, en novembre de la même année, elle organise sa première vente. Pas encore de tableaux ou d’objets d’exception dans la liste des enchères pour l’amatrice d’art qu’est Hélène. Mais elle se montre optimiste, jugeant qu’« il y a largement de quoi faire ici. Nous avons de nombreux artistes talentueux qui méritent d’être cotés » .

Laurianne Nomel (stagiaire)

Parution France Antilles du 26/09/2018

Jetstream 32 for sale #LiveAuction #Interencheres

C’est une 1ère en Martinique et cela se passe à l’aéroport Aimé Césaire : la vente aux enchères de l’avion FOTEI aura lieu en LIVE vendredi 10 août !

L’événement est exceptionnel et nous y mettons les moyens.
Vous pourrez nous suivre en direct depuis votre ordinateur /tablette/ téléphone où que vous soyez grâce au site d’Interenchères, LA plateforme des enchères et notre partenaire pour cette vente hors normes.

Pour enchérir en ligne, inscrivez-vous sur le lien ci-dessus !

Sauvegarde des entreprises, redressement et liquidation judiciaire… Un point sur les procédures collectives

Les sociétés naissent d’une idée, d’un projet solitaire ou commun. Elles vivent et parfois, éprouvent des difficultés au cours de leur existence. Ces difficultés ont souvent des noms dont la signification mérite d’être partagée et connue des dirigeants d’entreprise afin de s’en prémunir et de les éviter. Lorsqu’elles surviennent, elles n’en sont pas pour autant insurmontables.

C’est la raison pour laquelle le droit des sociétés et le code de commerce prévoient divers cas de figure, et différentes façons de régler les difficultés des entreprises.

En dehors des procédures amiables, les procédures judiciaires sont ordonnées par le tribunal de commerce ou par le tribunal de grande instance. Un jugement dit d’ouverture est rendu lors d’une audience publique. Ce jugement désigne un ensemble de professionnels qualifiés pour accompagner l’entreprise dans sa poursuite d’activité, sa cession partielle ou intégrale, voire sa disparition.

Ainsi, plusieurs options s’ouvrent : la sauvegarde d’entreprise, le redressement, ou la liquidation.

Pas forcément cumulables entre elles, ces procédures dites collectives entraînent une réorganisation du règlement des dettes et déterminent avec précision les actifs des sociétés.

Pour remplir ces missions, des professionnels spécialisés travaillent en collaboration dans le but d’informer le tribunal et de trouver une issue positive aux causes de la procédure.

Se côtoient dès lors un mandataire judiciaire, un administrateur judiciaire, un commissaire-priseur chargé, pour sa part, d’effectuer l’inventaire des actifs et, éventuellement, la vente de ces derniers.

La vente, si elle a lieu, servira alors à éponger une partie ou la totalité du passif de la société placée en liquidation judiciaire (il n’y a pas de vente au stade de la sauvegarde et du redressement), donc, à rembourser des dettes laissées en suspens.

La vente aux enchères est une opération dont l’objectif premier est de réalimenter les caisses de la société disparue, tout en redonnant une seconde vie au mobilier et matériel vendus aux acheteurs.

La définition du jour : l’inventaire

C’est le travail basique du commissaire-priseur ; celui d’effectuer un inventaire dans toutes (ou presque) les situations où il intervient.

Il est donc amené à faire une liste des biens détenus par une personne ou une entreprise.

Le défi pour le commissaire-priseur est de distinguer ce qui appartient à la personne/entreprise et ce qui ne lui appartient pas. Le but est d’informer utilement le destinataire de l’inventaire, qu’il s’agisse d’un tribunal, d’un notaire, d’héritiers d’une succession, de mandataires judiciaires, d’un repreneur ou de gérants de société.

Une petite subtilité : le commissaire-priseur est compétent pour l’inventaire des biens dits « meubles » corporels et incorporels. En clair et en décrypté, il fait la liste de tout ce qui se déplace ou peut se déplacer sans dommages – au sens juridique du terme -, ayant une existence physique (tel une machine-outil) ou une existence immatérielle (un logiciel, une licence IV, une marque commerciale, un fonds de commerce).

Une question ? Un inventaire à faire ? Contactez-nous, nous serons ravis de vous informer et de vous rencontrer.

www.martinique-encheres.com

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Inventaire de véhicules

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Maître Martin en plein inventaire de véhicule !

Catalogue en préparation !

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